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  • LINE RENAUD CHEZ RUQUIER

    De son propre aveu, Line Renaud a toujours eu peur de passer dans les émissions de Ruquier, de peur de se faire brocarder par les chroniqueurs.

    C'est réparé depuis hier soir. Elle a enfin osé descendre dans l'arène et affronter les fauves. Sauf que les fauves avaient avalé un calmant, et que tout a été bien clean, bien pommadé, et disons le carrément, bien lèches-bottes.

    Comédienne parfois acceptable, mais quand même pas géniale, Line Renaud sait parfaitement mener sa barque et se placer là où il faut. Ce qui lui vaut un regain de notoriété, et une activité, qui à force d'insistance finit par fatiguer.

    Hier soir, elle est venue faire la promo de sa nouvelle pièce, " Harold et Maude ". Cela marchera sans doute. La qualité de la pièce, le phénomène de curiosité, la promo bien orchestrée :  tout est réuni pour que cela soit un succès. Un coup de plus, jusqu'au prochain. Pendant ce temps, d'autres comédiennes, plus talentueuses mais moins opportunistes, restent dans l'ombre.

    Il y avait comme un malaise à la voir chez Ruquier. Les chroniqueuses n'ayant pas vu la pièce, aucune critique n'était permise. Pourquoi ne pas avoir attendu les premières représentations afin qu'elles donnent leur avis ?

    On a évoqué "Le petit chien dans la vitrine" en soulignant que De Gaulle aimait ce chef d'oeuvre. Line a parlé de son mentor, Loulou Gasté, de la méchanceté d'Edith Piaf à son égard, etc... etc... Tout était très gentillet, Line était montrée comme une femme exceptionnelle, à la carrière éblouissante.

    Quelle chance elle a d'être à ce point aimée par des chroniqueuses qui ont si souvent la dent dure avec les autres chanteurs et comédiens ! Pourtant le répertoire de Line Renaud n'est pas si reluisant que ça : il est jonché de "Pam pou dé" et autres âneries qui ont fait, à juste titre, les beaux jours des chansonniers. Mais là encore, critique interdite.

    Son passage à l'émission s'est résumé à une interminable publicité pour Line Renaud et donc pour sa pièce. Procédé aussi visible que lourdingue de la part de Laurent Ruquier qui dirige le théâtre ou va se jouer cette pièce. Procédé  injuste pour les autres pièces et les autres acteurs, qui prennent des risques en venant à l'émission.

    Certes , on ne peut pas interdire à Laurent Ruquier de parler de sa pièce puisqu'il parle aussi des autres pièces. Il n'a aucune raison de se faire une vacherie. Mais qu'au moins il joue le jeu, ce serait la moindre des élégances. Un tel favoritisme relève de la malhonnêteté la plus totale et la plus impardonnable.

    La pub a des règles : elle se paye ( très cher ) à la minute et au passage antenne. Hier soir, la boîte de prod de Laurent Ruquier a fait une sacrée économie sur le dos du service public.

  • BIYOUNA CHEZ RUQUIER

    Pauvre Biyouna ! Elle est apparue îvre morte chez Ruquier, incapable d'aligner deux mots. Que s'est-il passé ? Peu importe, on l'aime trop pour en vouloir à cette grande artiste dont le talent de comédienne et chanteuse est incontestable.

    Comme sont incontestables son engagement et ses prises de risque.

    On ira malgré tout la voir au théâtre, désireux d'effacer ce mauvais souvenir par une prestation que nous espérons superbe. On lui pardonne donc cet écart, lamentable certes, mais quand même pas mortel.

    En revanche il est difficile de pardonner à ceux qui , au cours de l'émission se sont moqués d'elle, comme Miss Audrey qui s'est livrée à des jeux de mots discutables, devenant du même coup terriblement antipathique.

    Monsieur Ruquier aurait dû, face au désastre annoncé, annuler la prestation de Biyouna. Espérons qu'il sera suffisamment fair-play pour la réinviter (même brièvement) pour qu'elle s'excuse à défaut de se justifier. Du coup, ce serait fair-play de la part de Biyouna d'accepter.

    Mais tout cela n'est pas grave, Biyouna on t'aime !

  • ALGERIE, 17 OCTOBRE 1961, BENARAB, LE GRAND JOURNAL ET LES AUTRES

    Surprise sur Télésud, une chaîne du cable, cette semaine : on apprend par un universitaire algérien, un certain Abd-El-Kader Benarab, vassal évident du pouvoir actuellement en place en Algérie, que tout au long de la colonisation , la France aurait commis plusieurs génocides en Algérie.

    Rappelons quand même , que , quand la France a quitté l'Algérie, la population autochtone était de 8 fois supérieure à 1830, date de l'entrée en colonisation ( chiffre approximatif en raison des naissances non déclarées). Comme génocide, on a vu pire.

    Depuis l'indépendance que le FLN a volée aux Algériens, les autorités ne cessent d'entretenir le même discours larmoyant, à savoir que tout ce qui leur arrive est la faute de la France, même 50 ans après. Et il leur en arrive beaucoup. Et de plus en plus. Le pays est devenu une sorte de ruine qui laisse s'échapper les cerveaux dont il a tant besoin pour le relever ( médecins, journalistes, écrivains, scientifiques etc... ), au profit d'une caste dictatoriale qui assoit ses privilèges en maintenant le pays dans la misère.

    Lorsque Mr Bouteflika tombe malade, comme d'ailleurs n'importe quel ancien responsable du FLN installé depuis 50 ans dans une villa cossue de El-Biar, le quartier chic d'Alger, il vient se faire soigner en France, faute d'avoir fait construire dans son pays les hopitaux adéquats, ce qui aurait quand même été la moindre des choses pour le peuple qui est censé l'avoir mis au pouvoir.

    Résultat de cette féodalité qui dure depuis cinquante ans : les jeunes algériens n'ont qu'une envie, obtenir un visa pour regagner la France et échapper à leur misère. De cela, on parle beaucoup moins en Algérie, la France devant être pointée du doigt en permanence, ce à quoi s'emploient pour les raisons citées plus haut, les rares privilégiés Algériens.

    Dans la foulée, on a beaucoup reparlé cette année du 17 octobre 1961, de sinistre mémoire puisque lors d'une manifestation, les policiers français ont massacré des Algériens.

    Lors du grand Journal de Canal +, Ollivier Pourriol affirmait, sous l'oeil béat du passeur de plats Michel Denisot, qu'enfin la France faisait son méa-culpa, 50 ans après, et que le silence avait été de mise dans cette affaire. C'est totalement faux, des documentaires et même une fiction réalisée par Alain Tasma ont été diffusés depuis plusieurs années, et des ouvrages ont été écrits et publiés en France. Il semble que Monsieur Pourriol ignore que l'honnêteté intellectuelle consiste à verifier ses informations avant de proférer des âneries. Du reste, les seuls intérêts de cette émission restent l'intervention de Kamel le magicien , celle de Mouloud, le SAV d'Omar et Fred , Yann Barthès et parfois JM Apathie, capable de belles fulgurances lorsqu'il est en forme. Le reste est totalement consternant.

    Pour en revenir au 17 octobre 61, il faut replacer les évenements dans leur contexte, et non juger avec notre oeil d'aujourd'hui.

    A savoir que :

    - ce n'était pas une manifestation, mais une occupation nocturne de Paris. Une manifestation a un point de départ et un point d'arrivée. Le 17 octobre, les manifestants se trouvaient en banlieue, le long des quais de la Seine, sur les Champs Elysées, sur les Boulevards, etc... Elle était donc interdite, ce qui était normal.

    - de plus, elle avait lieu de nuit, ce qui était du jamais vu : impossible pour la police de contrôler les débordements, comme elle le fait lors de n'importe quelle manifestation, y compris aujourd'hui.

    Le FLN, qui avait organisé cette invasion savait à quoi s'en tenir: il savait que la répression serait terrible, car il connaissait Papon, dont les méthodes tortionnaires n'étaient pas un secret. Et c'est en connaissance de cause qu'il a envoyé des innocents se faire tabasser et tuer, mais cela l'arrangeait : il fabriquait de nouveaux martyrs.

    A signaler quand même ce dont on parle peu ( ou pas ) : l'aide des Francais aux manifestants. De nombreux français sont venus en aide aux Algériens lors des représailles. Citons pour exemple ( et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ) l'actrice Marie Bell et son époux Jean Chevrier qui ont ouvert les portes de leur théâtre, le théâtre du Gymnase pour abriter les Algériens qui fuyaient.

    Donc ce n'est pas LA FRANCE qui est coupable, mais son président, le général De Gaulle, (aimé seulement par la moitié de la France qu'il avait, par sa politique, divisé en deux ), un président qui a toujours eu peur des foules : peur le 13 mai 58 de la foule qui l'acclame sur le forum d'Alger, et à laquelle il a fait des promesses qu'il savait ne pas tenir, peur de la foule du 5e arrondissement en mai 68 puisqu'il a démissionné.

    C'est cette peur chronique qui lui a fait déléguer ses pouvoirs à Papon, dont la grande humanité avait fait ses preuves durant l'occupation, donnant ainsi libre cours à cette sanglante répression.

    Le couvre feu instauré par Papon contre l'ensemble des Algériens était évidemment une erreur et une injustice. Son rôle était d'arrêter les terroristes et non pas de stigmatiser toute une population.

    Mais il n'en demeure pas moins vrai que s'en tenir là, c'est masquer l'essentiel. Le véritable et grand responsable c'est le FLN. Condamner De Gaulle et Papon, reviendrait à condamner l'arme du crime et non le criminel. Le FLN qui récoltait ses fonds de nuit pour commettre des attentats sur le sol Français avait déjà tué bon nombre de policiers Français. L'exaspération de ces derniers était à son comble.

    Le FLN savait. Il n'a pas hésité néanmoins à envoyer des innocents à la mort, et il est aussi responsable, sinon plus, que le gouvernement Français de l'époque.

    Les archives de la police vont parait-il, bientôt être ouvertes. On connaîtra enfin la vérité.

    Dont acte.