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  • SARA MONTIEL, la plus grande star espagnole de tous les temps.

    bellle mex.jpgFunérailles impressionnantes à Madrid pour Sara Montiel, décédée subitement ce 8 avril, laissant désemparés ses proches et ses fans, car rien ne laissait présager un départ aussi rapide.

    Le cortège funéraire était à l'image de l'immense star qu'elle est : démesuré, gigantesque, traversant la capitale ibérique dont les rues étaient placardées de ses portraits, et où se projetaient ses films sur des écrans géants. Jamais une autre star n'eut droit à un tel déploiement de moyens pour l'accompagner dans son dernier voyage.

    La TVE a retransmis en direct l'évenement, et, depuis l'annonce de son décès, se sont succédés hommages, plateaux et retrospectives durant 24 heures. Les autorités annonçèrent leur volonté de donner son nom à une rue de Madrid. Honneur qu'elle avait déjà de son vivant à Campo de Criptana, sa ville natale, où un musée lui est consacré.

    Sara - Sarita pour ses millions d'intimes - était mondialement célèbre grâce à son film " La violetera " sorti en 1959 sur les écrans français, entre autres au mythique Gaumont-Palace.

    Elle fut d'abord vedette au Mexique où elle tourna de nombreux films parmi lesquels deux films noirs très forts, "Le bagne des filles perdues" , et "La belle de Mexico ".

    Remarquée par les Américains, Hollywood l'engage dans deux westerns-cultes, " Vera-Cruz " et "Le jugement des flèches ".

    Mais pour bien comprendre le phénomène Sara Montiel, il faut s'arrêter à un mélodrame musical, "Valencia" qui en fait une star de cinéma en Espagne et une idole de la chanson en 1957 . Avec ce film, elle donne un grand coup de balai aux Espagnolades habituelles, aux "olé olé" traditionnels, pour interpréter des chansons avec un érotisme jusqu'àlors prohibé dans son pays, empruntant la voie des glamoureuses qui sussurent plûtot qu'elles ne chantent, voie tracée par Marlene Dietrich et Marilyn Monroe quelques années plus tôt. Grâce au film suivant, " La violetera ", elle s'impose dans le monde entier, et engrange une impressionnante quantité de fans qui lui resteront fidèles à jamais. Elle tournera durant une dizaine d'années des productions similaires où elle chante abondamment de son inoubliable voix rauque, sous la direction de Amadori, Decoin, Bardem ou Mario Camus.

    Elle abandonne le cinéma dans les années 70 pour se consacrer exclusivement à la chanson. Malgré quelques baisses de régime passagères, elle demeure à ce jour la plus grande star espagnole de tous les temps, vénérée comme une déesse.

    Certes il y eut de grandes actrices et de grandes chanteuses en Espagne, certaines cumulant les deux fonctions : Conchita Montenegro, Imperio Argentina, Carmen Sevilla, Rocio Jurado et aujourd'hui Penelope Cruz. Mais aucune n'a atteint le niveau d'adulation dont Sara Montiel fait l'objet. Sauf peut-être Lola Flores, mais dans un autre domaine, celui du folklorique flamenco dansé et chanté.

    Si l'actrice et la chanteuse Sara Montiel sont devenues des icones, la femme était tout aussi remarquable : résolument anti-franquiste, soutenant  les plus défavorisés dans leur lutte, elle porta très haut les couleurs de la générosité et de la citoyenneté, et s'engouffra dans la Movida avec une conviction totale pour la libération de son Espagne si longtemps opprimée. Almodovar avoue d'ailleurs que Sara Montiel est pour lui bien plus qu'une muse, elle est une obsession.

    Ce 8 avril restera à jamais un lundi noir pour l'Espagne, comme dans sa chanson " El relicario " où elle disait " un lunès abrileno... créi morir " (un lundi d'avril... j'ai cru mourir).

    Comme dirait Audiard,  " elle a franchi la ligne jaune, elle est passée de l'autre côté des sourires"...

    Mais elle reste inoubliable. A jamais. Pour toujours.

     DVD parus en France : "Vera Cruz", "Le jugement des flèches", "La violetera", "La Belle de Mexico".

    Voir vidéo sur le lien suivant :

    Disparition de Sara Montiel, star espagnole d'Hollywood | euronews ...

  • LAURENT DELAHOUSSE : UN BOULET NOMME BERNARD TAPIE.

    Laurent-Delahousse.jpgRécemment, Bernard Tapie était l'invité de Laurent Delahousse au journal de 20 heures. Difficile de comprendre pourquoi cet honneur, d'habitude réservé à de hautes personnalités qui ont une actualité et qui viennent défendre des oeuvres (livres, films, etc...) ou des causes ayant un aspect digne d'interesser des millions de gens, difficile de comprendre donc pourquoi cet honneur était réservé à Bernard Tapie, qui n'avait rien à défendre, sinon à taper sur le candidat socialiste.

    Laurent Delahousse est d'ailleurs un habitué de Bernard Tapie. Il lui avait déjà consacré un numéro de son prestigieux " Un jour un destin " destiné à raconter nos gloires nationales telles que Simone Signoret, Pierre Beregovoy ou Claude Francois, entre autres, qui ont tout de même un autre parcours que Bernard Tapie lequel n'est rien et ne représente plus rien.

    Bernard Tapie a à peu près tout raté : sa carrière politique, plus brève qu'un orage d'été ; sa carrière sportive, qui , si elle a fait des étincelles au début, s'est quand même achevée d'une manière malsaine ; sa carrière d'homme d'affaires sans pitié, de sinistre mémoire pour les employés des entreprises qu'il rachetait et revendait ; sa carrière de comédien qui ne laisse aucun souvenir dans les annales.

    Bref c'est un raté, mais un raté qui a du talent : un talent de séducteur incontestable, capable par son charme de retourner n'importe qui comme une femme évanouie. Même Mitterrand s'y est laissé prendre. Alors pourquoi pas Delahousse ? Pourtant, aujourd'hui plus que jamais, rien chez Tapie ne justifie une médiatisation de quelque nature que ce soit.

    Sa prestation au journal de Delahousse est une honte pour la démocratie. Tapie est venu carrément inciter à ne pas voter pour Hollande en le traitant d'incompétent financier. Il eut été plus honnête de lui opposer un contradicteur pouvant lui dire :  " Monsieur Tapie, depuis que vous avez trahi les socialistes en devenant Sarkozyste, vous avez peur qu'ils reviennent au pouvoir. Et vous avez d'autant plus peur qu'ils peuvent rouvrir votre dossier financier si complaisamment approuvé par Christine Lagarde. Ce sont vos intérêts personnels et rien d'autre, certainement pas l'avenir de la France, qui vous incitent à faire du prosélytisme anti-Hollande". 

    Laurent Delahousse voulant faire passer Tapie pour une sommité financiere incontournable, et lui demandant son avis à une heure de grande écoute, c'est proprement scandaleux ! On finit par se demander qui oblige le beau Laurent à traîner un tel boulet, et tout cela vire au suspect.

    On l'aime bien Laurent Delahousse, et on va continuer à l'aimer : il faut bien reconnaître qu'il est un présentateur hors pair, très au dessus de ses confrères actuels. Mais qu'il fasse attention : Troie a été détruite pour beaucoup moins que ça.

     

     

     

  • BIYOUNA CHEZ RUQUIER

    Pauvre Biyouna ! Elle est apparue îvre morte chez Ruquier, incapable d'aligner deux mots. Que s'est-il passé ? Peu importe, on l'aime trop pour en vouloir à cette grande artiste dont le talent de comédienne et chanteuse est incontestable.

    Comme sont incontestables son engagement et ses prises de risque.

    On ira malgré tout la voir au théâtre, désireux d'effacer ce mauvais souvenir par une prestation que nous espérons superbe. On lui pardonne donc cet écart, lamentable certes, mais quand même pas mortel.

    En revanche il est difficile de pardonner à ceux qui , au cours de l'émission se sont moqués d'elle, comme Miss Audrey qui s'est livrée à des jeux de mots discutables, devenant du même coup terriblement antipathique.

    Monsieur Ruquier aurait dû, face au désastre annoncé, annuler la prestation de Biyouna. Espérons qu'il sera suffisamment fair-play pour la réinviter (même brièvement) pour qu'elle s'excuse à défaut de se justifier. Du coup, ce serait fair-play de la part de Biyouna d'accepter.

    Mais tout cela n'est pas grave, Biyouna on t'aime !