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  • DALIDA "UN JOUR UN DESTIN " CHEZ LAURENT DELAHOUSSE

    Laurent Delahousse a consacré un numéro de sa série "Un jour un destin " à Dalida.

    Dalida fut l'une de nos chanteuses les plus populaires, les plus lumineuses aussi. On pouvait s'attendre à une émission chaleureuse pour cette fille du soleil dont la terre d'enfance fut l'Egypte.

    Il n'en fut rien. Les seuls moments d'émotion provenaient de Dalida elle-même, à travers les extraits d'émissions passées - heureusement nombreux- où elle apparaissait.

    En dehors de quelques émouvantes exceptions ( entre autres, sa cousine Rosy et Jean Sobieski) , la plupart des  intervenants furent d'une froideur dérangeante. Ce fut un défilé de bavards qui semblaient heureux de passer à la télé, histoire de prouver qu'ils avaient bien connu la star, et dont les propos étaient sans  intérêt.

    Il paraît qu'ils composaient l'entourage proche de Dalida. De quoi faire fuir le plus amoureux des hommes. Cela explique peut-être la solitude de la chanteuse.

    Solitude peut-être entretenue par  le répertoire sombre de ses dernières années qui a dû la déprimer un maximum. Au hasard de ses textes : "moi je veux mourir sur scene", "nous sommes tous morts a vingt ans", "avec le temps tout s'en va", "je suis malade", etc... On finit par se demander si ce fut vraiment une bonne idée de vouloir lui faire chanter "des auteurs" dont certains sont d'ailleurs discutables, et loin d'avoir le niveau de Férré.

    Loin de cette noirceur, "Les enfants du pirée ", "Romantica" n'avaient pourtant rien de déshonorant. D'ailleurs Dalida connut d'énormes succès en renouant des années plus tard avec le genre. On se souvient de "Gigi l'amoroso" et de "Paroles paroles". Mais comme pour se punir de s'être égarée dans la "facilité", quelques chansons plus loin, on fit mourir "Gigi l'amoroso" pour l'envoyer au Paradis.

    Espérons que Dalida s'y trouve aussi, et oublions le malaise provoqué par l'émission "Un jour un destin".

     

  • JULIAN BUGER : A DROITE TOUTES SUR FRANCE 2

    Le moins que l'on puisse dire c'est que Julian Buger ne fait pas porter le voile à ses opinions politiques.

    Remplaçant sur France2 durant l'été, il oriente trop souvent son journal à droite. Il a le droit d'avoir des opinions, mais en tant que présentateur, il a un devoir de neutralité.

    Exemple le plus fréquent : le gouvernement prend telle ou telle décision. Reportage. Suivi de réactions d'hommes politiques. Ces réactions sont presque toujours anti-gouvernementales, car seuls sont interviewés de hommes de droite ou des écolos dont on connait l'animosité envers François Hollande.

    On n'a jamais l'opinion de quelqu'un qui approuve ou explique la position du gouvernement.

    L'attitude de Julian Buger est du jamais vu en matière d'information. En ce qui nous concerne, on reviendra sur France2 à la fin de son intérim.