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CE SOIR A LA TELE

  • VALERIE PECRESSE, LE CLOWN QUI NE FAIT PLUS RIRE PERSONNE

    DIRECTEURS DE THEATRE ET ARTISTES FOUS DE RAGE APRES VALERIE PECRESSE

    Avec la grande classe qui la caractérise, Valérie Pecresse s'est sauvagement invitée pour pas un rond sur les colonnes publicitaires de Paris, masquant les affiches pour lesquelles les directeurs de théâtre ont payé. Cette attitude résume un certain état d'esprit pousse-toi-que-je-m'y-mette évident chez la candidate : occuper par la force une place qu'elle ne mérite pas. Au second degré, on peut voir la candidate masquant deux comiques, Thierry Garcia et Jean Claude Dreyfus au dessus de Charlot. Oui, Valérie Pecresse a sa place parmi les comiques. Les théâtres vont être obligés , à leur frais, de recouvrir la tronche de l'usurpatrice. A moins que, prise de remords, mais rien n'est moins sûr, la nouvelle comique de Paris décide de tout nettoyer elle même. Après tout, n'a-t-elle pas déclaré dans une emission que les femmes sont faites pour faire le ménage ?

  • ARLETTY UNE PASSION COUPABLE

    Diffusion hier d'un téléfilm consacré à la "période occupée" d'Arletty.

    La production a déployé des moyens considérables et les décors sont donc, par la force des choses, réussis.

    Les trois acteurs principaux, Laetitia Casta, Marie-José Croze et Ken Durken sont impeccables et parfaitement crédibles.

    En revanche, le scénario et la réalisation sont plus que discutables.

    Le scénario fait d'Arletty une femme complètement écervelée sans conscience des réalités de la guerre. Tous les témoins de son histoire (ne parlons pas des biographes d'occasion) affirment au contraire que durant toute cette période, elle était assaillie par le doute et vivait dans une angoisse permanente, mais refusait de résister à une passion qui ne regardait qu'elle. On la voit abriter une petite juive, d'une manière épisodique, presque accidentelle, alors qu'Arletty n'a jamais cessé de se préoccuper du sort de ses concitoyens, et cela d'une manière permanente. A l'inverse de ce qu'on voit dans le film, Arletty était une femme responsable et consciente de son époque.

    Sorties de leur contexte ,et re-situées dans le film comme des copié-collés destinés à faire mouche,  les fameuses phrases " je ne suis pas très résistante" et " mon cul est international" n'ont ici aucun sens et tombent plat. Ce raccourci scénaristique n'est que du bidouillage.

    Sacha Guitry, pour d'obscures raisons nous est montré comme un personnage ridicule et incapable de s'exprimer. Comprenne qui pourra.

    La période d'épuration est complètement éludée. On ne comprend pas bien pourquoi Arletty échappe à la peine de mort. (en réalité, ce sont de nombreux témoins qui se sont succédés à la barre pour prouver qu'elle était bien plus citoyenne que "collabo" qui ont convaincu le jury). Il aurait été interessant de montrer ce qu'était l"indignité nationale" vue par les épurateurs.

    Les scénaristes étant visiblement allergiques à l'Histoire, se sont cantonnés à un roman photos qui frôle "Intimité Confidences", et qui est sauvé de justesse par son formidable trio d'acteurs. Et ce n'est certainement pas la réalisation plan-plan qui arrange les choses.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • LA GLADIATRICE CHRISTIANE TAUBIRA ANEANTIT LA LIONNE LEA SALAME

     

    Superbes jeux du cirque ce samedi 21 février dans l'émission de Ruquier "ONPC". On se serait cru dans les arènes sanglantes de Blasco - Ibanez en assistant à la lutte Salamé contre 7124501-10918777.jpgTaubira. Quel magnifique corps à corps !

    Léa Salamé donne le coup d'envoi en attaquant de front la ministre , et pour ce faire, reprend les arguments aigris de Sarkorzy et les critiques militantes du FN.

    Léa Salamé, donc, le visage crispé, l'air hautain d'un procureur ( mais pour qui se prend-elle ?), les naseaux écumant comme un taureau fou de rage, n'avait visiblement pas prévu l'estocade qu'allait lui asséner la Torera Christiane Taubira qui, face à la hargne de cette stupide lionne, se transforma progressivement en Gladiatrice et lui rendit coup pour coup avec la détermination de Spartacus.

    Accusant avec une violence et un aplomb extraordinaires la ministre de laxisme, et faisant référence aux attentats dont la droite rend la ministre quasiment responsable, voire complice , Léa Salamé s'envole avec une formule probablement préparée et répétée avec soin : " Ou étiez-vous ? où étiez vous durant les attentats ? ".

    Il est clair dès cet instant, que Léa Salamé, manquant à tous ses devoirs en reprenant les arguments de la droite dure, a choisi son camp et  dérape en abandonnant  le minimum d'objectivité qu'on est en droit d'attendre d'un chroniqueur du service public.

    Ayant compris que son interlocutrice roule désormais sur une plaque de verglas, calmement, la ministre expliquera un peu plus tard qu'au moment des attentats, elle était à son bureau, qu'elle travaillait et qu'elle avançait, car elle n'est pas une adepte des médias. Ses déplacements, elle les réserve à l'assemblée nationale, aux conférences avec les magistrats , les auxiliaires de la justice, les étudiants en droit.

    Vêtue d'un simple tailleur et arborant un foulard classique, elle assume totalement le fait de ne pas vouloir se médiatiser. On est effectivement très loin de Rachida Dati qui recherchait à tout prix les médias et les soirées évènementielles, accessoirisée des pieds à la tête par les grands couturiers, et qui donc pendant ce temps ne travaillait pas.

    Avec une clarté et une détermination sans faille,  Christiane Taubira démontre que sa loi, en individualisant les peines, aide les juges en élargissant le choix des sanctions, formule plus efficace que les textes mis en place précédemment . Elle démontre également qu'elle lutte contre la récidive, et entend mettre fin aux lois faussement répressives et inefficaces de ses prédécesseurs qu'elle qualifie de "politique de gribouille".

    Attaquée sur le risque de radicalisation jihadiste en prison, avec à l'appui une argumentation chiffrée à base d'exemples concrets,  la ministre  conclut que le risque est de 16 %, loin des chiffres catastrophistes brandis par la droite.

    Ridiculisée, Léa Salamé réagit en accusant la ministre de remplir les prisons, alors que peu de temps avant, elle l'accusait de laxisme en les vidant. Accusée de tout et son contraire, la ministre se contentera de laisser la "journaliste" à ses pitoyables contradictions.

    Au delà de l'action politique, ce qui frappe chez Christiane Taubira, c'est son Humanisme, son sens de la Société, son amour de la République, son goût de la Citoyenneté, son engagement pour l'Egalité. Autant de qualités que Philippe Torreton et "Le professeur Rollin" , invités de l'émission, ont soulignées dans deux hommages très appuyés et très émouvants à cette très grande Dame d'Etat.

    Qualités qui ont été fatales à cette pauvre Léa Salamé, plus proche de Zemmour que de Natacha Polony, au niveau de l'objectivité. La prestation lamentable qu'elle nous a offerte hier soir, restera dans les annales de la Télévision , car comme le disait Héraclite : "Mieux vaut taire son savoir que montrer son ignorance ".

    En fin de prestation, Madame Taubira a quitté la salle, ovationnée comme une rock-star par un public conquis et enthousiaste, essentiellement composé de jeunes qui lui firent un triomphe.