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Loisirs

  • YANN PIAT VUE PAR ANTOINE DE CAUNES AVEC KARIN VIARD

    Annoncé comme un evenement exceptionnel par Canal +, avec à l'appui les interviews de Karin Viard et Antoine De Caunes, " L'affaire Yann Piat ", traitée en téléfilm, s'est révélée bien decevante.

    Le téléfilm ne nous apprend rien de plus que les articles parus dans la presse de l'époque.

    D'une manière générale, lorsqu'un cinéaste ou des scénaristes s'attaquent à un sujet sulfureux comme celui-là, ils mènent un travail  d'investigation propre à nous fournir de nouveaux éléments, ou, à défaut, d'ouvrir des pistes non explorées jusque là, histoire d'éclairer un peu plus le spectateur. Par ailleurs, le fait de traiter le sujet en fiction donne le droit de prendre position.

    Rien de tel dans le film que nous avons vu. Le travail d'Antoine de Caunes n'est ni plus ni moins qu'une version romancée de " Faites entrer l'accusé", en moins fouillé. Les auteurs se sont contentés de lire la presse, de mettre bout à bout les divers articles, et de les reconstituer télévisuellement d'une manière assez plate, la mise en scène manquant, c'est le moins qu'on puisse dire, d'esprit d'initiative.

    On imagine ce qu'Yves Boisset ou Costa Gavras auraient pu faire avec un sujet pareil. Hélas, il n'y eut que De Caunes aux manettes.

    Un film inutile qu'on oublierait facilement s'il n'y avait pas l'interprétation exceptionnelle de Karin Viard, totalement bouleversante dans le rôle de cette femme marquée par le destin. Sa performance était intéressante, mais pas le film.

  • LAURENT DELAHOUSSE : UN BOULET NOMME BERNARD TAPIE.

    Laurent-Delahousse.jpgRécemment, Bernard Tapie était l'invité de Laurent Delahousse au journal de 20 heures. Difficile de comprendre pourquoi cet honneur, d'habitude réservé à de hautes personnalités qui ont une actualité et qui viennent défendre des oeuvres (livres, films, etc...) ou des causes ayant un aspect digne d'interesser des millions de gens, difficile de comprendre donc pourquoi cet honneur était réservé à Bernard Tapie, qui n'avait rien à défendre, sinon à taper sur le candidat socialiste.

    Laurent Delahousse est d'ailleurs un habitué de Bernard Tapie. Il lui avait déjà consacré un numéro de son prestigieux " Un jour un destin " destiné à raconter nos gloires nationales telles que Simone Signoret, Pierre Beregovoy ou Claude Francois, entre autres, qui ont tout de même un autre parcours que Bernard Tapie lequel n'est rien et ne représente plus rien.

    Bernard Tapie a à peu près tout raté : sa carrière politique, plus brève qu'un orage d'été ; sa carrière sportive, qui , si elle a fait des étincelles au début, s'est quand même achevée d'une manière malsaine ; sa carrière d'homme d'affaires sans pitié, de sinistre mémoire pour les employés des entreprises qu'il rachetait et revendait ; sa carrière de comédien qui ne laisse aucun souvenir dans les annales.

    Bref c'est un raté, mais un raté qui a du talent : un talent de séducteur incontestable, capable par son charme de retourner n'importe qui comme une femme évanouie. Même Mitterrand s'y est laissé prendre. Alors pourquoi pas Delahousse ? Pourtant, aujourd'hui plus que jamais, rien chez Tapie ne justifie une médiatisation de quelque nature que ce soit.

    Sa prestation au journal de Delahousse est une honte pour la démocratie. Tapie est venu carrément inciter à ne pas voter pour Hollande en le traitant d'incompétent financier. Il eut été plus honnête de lui opposer un contradicteur pouvant lui dire :  " Monsieur Tapie, depuis que vous avez trahi les socialistes en devenant Sarkozyste, vous avez peur qu'ils reviennent au pouvoir. Et vous avez d'autant plus peur qu'ils peuvent rouvrir votre dossier financier si complaisamment approuvé par Christine Lagarde. Ce sont vos intérêts personnels et rien d'autre, certainement pas l'avenir de la France, qui vous incitent à faire du prosélytisme anti-Hollande". 

    Laurent Delahousse voulant faire passer Tapie pour une sommité financiere incontournable, et lui demandant son avis à une heure de grande écoute, c'est proprement scandaleux ! On finit par se demander qui oblige le beau Laurent à traîner un tel boulet, et tout cela vire au suspect.

    On l'aime bien Laurent Delahousse, et on va continuer à l'aimer : il faut bien reconnaître qu'il est un présentateur hors pair, très au dessus de ses confrères actuels. Mais qu'il fasse attention : Troie a été détruite pour beaucoup moins que ça.

     

     

     

  • ADIEU A ZEMMOUR ET NAULLEAU

    ADIEU A ZEMMOUR ET NAULLEAU.

    Ruquier s'est enfin décidé à debarquer le duo impossible, complice et faussement antagoniste que sont Eric Naulleau et Eric Zemmour.

    Si Eric Zemmour, beau joueur ( il ne peut pas avoir que des défauts ! ) a l'air d'avoir compris qu'un engagement à la télé n'est pas éternel, en revanche Eric Naulleau ne semble pas du tout accepter son éviction, comme si sa présence télévisuelle était une nécessité qui lui revenait de droit.

    La mine renfrognée, le bouillonnement et la rancoeur interieurs mal contenus, il continue comme il peut à "animer" cette émission.

    Du reste Eric Naulleau n'a jamais accepté la contradiction. Dès que quelqu'un lui tient tête, il le prend en grippe, et il a fini par nous rendre sympathiques des gens que nous n'aimions pas. C'est dire si ses chroniques sont efficaces ! Lui seul détiendrait la vérité et cela l'a rendu insupportable au fil des mois.

    Sa dernière prestation face à Nicolas Bedos fut des plus minables. Nicolas Bedos est un comédien de la chronique, ses textes sont écrits puis interprétés face aux caméras. Il s'agit de fantaisies destinées à houspiller les gens qui font l'actualité ( parmi lesquels Naulleau ) et à faire rire, un peu comme le faisaient autrefois les chansonniers. Il n'a jamais prétendu être sérieux, ni même détenir la vérité. D'ailleurs sa chronique s'appelait "La semaine mythomane".

    Mais comme il a brocardé Naulleau, il n'en faut pas plus pour que Naulleau le haïsse. Naulleau, les naseaux écumant a tenté de comparer leurs travaux respectifs et de montrer à quel point il était le meilleur. Autant comparer le soleil à l'eau froide, l'humour au sérieux, la gentillesse à la méchanceté.

    Naulleau à même profité d'une absence momentanée de Bedos pour le critiquer. Tout cela est pitoyable, navrant, et au bout du compte pénible. Il était temps qu'il arrête, d'autant plus que sur un plan culturel il ne nous apportait pas grand chose. Alors bon voyage, et surtout que ce soit un aller simple !

    Deux excellentes émissions d'information disparaissent : celles de Franz Olivier Gisbert et celle de Guillaume Durand. Il paraît que c'est Sarkozy qui l'a souhaité et qui a tout fait pour ça. Merci Monsieur le Président. Nous vous savions agité, nous ne vous savions pas agitateur. Et dans le mauvais sens. C'est bien vous qui disiez que vous vouliez servir la France et les Français ? En rétablissant la Censure comme au bon vieux temps du Gaullisme, sans doute. Une victoire dont vous pouvez être fier !