GG

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • VALERIE TRIERWEILER, le nouveau boulet de Hollande.

    Il y a quelques années, Arnaud Montebourg s'etait fait temporairement exclure du parti socialiste pour avoir déclaré que le principal probleme de Ségolène Royal, c'était Francois Hollande.

    Apparemment, cela ne s'est pas arrangé pour notre président puisque sa nouvelle compagne, Mlle Trierweiler va à l'encontre du parti socialiste et du président lui-meme, en prenant position, alors que personne ne lui demande son avis, pour le candidat dissident . Elle devient du même coup une opposante à Francois Hollande.

    De quel droit se permet-elle de distribuer des bons et des mauvais points ? Quelle suffisance ! Aucune réflexion politique dans cela, aucun respect des électeurs de La Rochelle où elle n'a rien à faire, ni des socialistes en général : juste une annonce laconique dûe à des raisons personnelles qui ne nous regardent pas, et qui ne servent qu'à fusiller politiquement Ségolène Royal. Bette Davis dans "La vipère " est battue par Mlle Trierweiler en méchanceté et en machiavelisme. A cette différence près que Bette Davis a remporté un Oscar, et que Mlle Trierweiler ne mérite même pas qu'on lui donne l'heure.

    Une telle attitude est insupportable. Après la légéreté de Dray durant la présidentielle, voici que Valérie Trierweiler fait pire pendant les legislatives.

    Nous n'avons pas porté Monsieur Hollande au pouvoir pour qu'il se laisse malmener par la première venue, fut elle sa propre compagne. Qu'elle s'occupe de ses affaires et qu'elle laisse la République et la Démocratie suivre leur cours. Aujourd'hui nous avons honte vis à vis de la Droite, et c'est à cette dame que nous le devons.

    Espérons que Francois Hollande sera mieux inspiré dans ses choix politiques que dans ses choix affectifs. Histoire de nous faire oublier cette lamentable histoire qui n'honore personne. 

  • NADINE MORANO MISE EN EXAMEN POUR DIFFAMATION.

    Mise en examen pour diffamation dans l'affaire Karachi, Nadine Morano, qui demandait récemment la démission d'un ministre suite à une condamnation pour insultes, devrait se poser des questions.

    Elle a passé ces cinq dernières années à attaquer avec virulence à peu près tout ce qui bouge à gauche, se faisant ici ou là donneuse de leçons, justicière toujours prête à dégainer, déversant sa haine démesurée à la moindre occasion dans les saloons qu'elle honorait de sa présence envahissante.

    La voici rattrapée par le lasso des juges. La justicière du désert n'était en fait qu'une Calamity Jane de la droite, laquelle droite n'avait vraiment pas besoin de ce pavé dans sa mare actuelle.

    Pour tout arranger, Nadine Morano , entre les deux tours des législatives , appuie sur le champignon en faisant appel au Front National dont elle avoue partager certaines valeurs. Cette fois ce n'est plus un pavé dans la mare de droite, mais un énorme dégueulis, épais et nauséabond qui n'est pas prêt de s'effacer.

  • LE PING PONG DE HOLLANDE ET POUTINE

    Il est de coutume, lorsque deux hommes politiques ne sont pas d'accord, de discuter en privé et d'afficher ensuite un sourire de complaisance devant les caméras avec la sempiternelle petite phrase hypocrite : " Nous avons eu un entretien constructif, et en dépit de quelques points de désaccord, nous travaillons pour parvenir à une solution ". Vient ensuite une longue poignée de mains , très appuyée, et soulignée par un sourire coincé, pour les photographes et téléastes de presse.

    Cela, c'est la diplomatie.

    A la diplomatie, Hollande préfère la Vérité. Nous avons ainsi assisté à un match de ping pong qui nous a laissé pantois. Du jamais vu en politique, et nous ne pouvons que remercier Francois Hollande de ne pas pratiquer la langue de bois.

    Au moins la situation est claire. Il ne compose pas.

    Poutine a intérêt à empêcher toute intervention en Syrie. Il est lui même un dirigeant dont la férocité est connue, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de son pays ,  où les opposants sont nombreux, mais muselés par la dictature. Même sa légitimité est contestée. Par bien des points, ses méthodes et ses aspirations sont identiques à celles de son homologue syrien. Il a donc tout à craindre d'une intervention en Syrie, car une telle résolution pourrait servir d'exemple, et Poutine risque, un jour ou l'autre d'en pâtir à son tour s'il continue à piétiner la démocratie comme c'est l'usage depuis qu'il est au pouvoir.

    Tout le reste (son ironie, ses arguments) n'est que poudre aux yeux. Il s'est même congratulé de ses rapports avec l'Allemagne pour s'attirer la sympathie de nos voisins. La nostalgie du pacte Germano-Soviétique, sans doute. On sait comment cela s'est terminé.

    Dans "Le journal du dimanche", Pierre Lellouche cède à la tentation de critiquer Francois Hollande parcequ'il a contrarié Vladimir Poutine. Et il présente cela comme une erreur. Ce n'est jamais une erreur que de vouloir défendre l'opprimé.

    Francois Hollande a eu raison de contester publiquement Poutine. Les situations graves ne s'accomodent pas du mensonge. Et il a donné le bon exemple. A Pierre Lellouche et au monde entier.