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  • JEROME KERVIEL OU L'INVRAISEMBLABLE VERITE

    Hollywood produisit dans les années cinquante un "film de tribunal" intitulé "L'invraisemblable vérité". Le titre original en était "Beyond a reasonable doubt" ( Au delà d'un doute raisonnable ). Les juges américains s'interdisent en effet d'avoir une certitude, lorsque celle ci devient déraisonnable.

    Comment les juges français ont-ils pu croire un seul instant que Jérome Kerviel était le SEUL coupable ? A qui veut-on faire avaler une pilule pareille et pourquoi ?

    Supposons que je sois une femme très riche, comme Madame Bettencourt, mais ayant toute sa tête, comme la Société Générale. Supposons que l'un de mes employés, Jérome, me vole un collier de diamants. Puis un autre. Et encore un autre. Je pense qu'au bout du cinquième collier je m' apercevrai de la manoeuvre, et je n'attendrai pas le vol du trentieme collier, comme l'a fait la Société Générale. D'autant plus que Jérome Kerviel n'est pas un voleur, mais un pion du système bancaire.

    Cette histoire est parfaitement invraisemblable. La Société Générale seule victime et Jérome Kerviel seul coupable, personne ne peut y croire.

    Il suffit de voir le nombre de précautions et de renseignements que prend cette banque dès qu'un simple quidam ouvre un compte ou demande un prêt, pour se dire que quelque chose ne tourne pas rond au niveau des juges qui ont dû oublier une partie de leur cerveau entre leur domicile et le palais de justice.

    Jerome Kerviel reconnait lui même avoir mal agi et ne demande pas l'acquittement. Mais de là à endosser le poids de tout un système pourri jusqu'à la moelle, et qui l'était déjà bien avant que Jérome Kerviel n'y participât, il y a un passage interdit à ne pas emprunter. Pourquoi, en s'y engouffrant,  la justice devient-elle délinquante à son tour et protège ainsi les mafieux ? C'est aussi terrifiant qu'abject.

     

  • LAGERFELD ET HOLLANDE

    Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. (Courteline)

    Il est donc certain que Hollande a dû prendre un plaisir évident en lisant les propos tenus par ce nul de Lagerfeld.

    Lagerfeld, qui est à la politique ce qu'un peintre en bâtiment est à Rembrandt, y va de sa petite réflexion alors que personne ne lui demande son avis.  Il prétend que les investisseurs vont quitter la France. Mais qu'attend-il pour en faire autant ?

    On en a marre de le voir se pavaner avec son éventail, ridicule épouvantail qui fait penser à une vieille fille anglaise, vomissant à longueur de journée des critiques débordant de suffisance.

    Qu'il s'en aille à son tour s'il n'est pas content. La France ne manque pas de talents pour remplacer ce personnage snob et inutile dont seules quelques dames richissimes et incultes trouvent grâce à ses yeux.

    Comme disait Audiard, ce qu'il y a de remarquable avec les cons, c'est qu'ils se croient tout permis. C'est même à ça qu'on les remarque. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que pour se faire remarquer, Lagerfeld est en tête de peloton.

    Après les débordement de Galliano, voici les sénilités de ce vieil homme adipeux, vestige d'une époque révolue. Décidément les crachats sont à la mode dans les milieux de la haute couture.

     

     

     

  • LE MENSONGE ALGERIEN DE FRANCOIS HOLLANDE / 17 OCTOBRE 1961

    En évoquant un devoir de repentance de la France pour commémorer le 17 octobre 1961, Francois Hollande met en avant «des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance».

    C'est un mensonge. Les Algériens ne manifestaient pas pour le droit à l'indépendance, ils manifestaient pour protester contre le couvre-feu et pouvoir circuler le soir dans Paris afin de permettre au FLN , organisateur de la manif, de collecter des fonds. Parmi ces collecteurs, il y avait aussi des racketteurs qui agissaient pour leur compte personnel. Le couvre feu imposé n'avait rien à voir avec le droit à l'Indépendance : il s'agissait de protéger les Français chez eux, et d'empêcher le FLN de s'armer pour commettre des attentats en territoire Français.

    51 ans plus tard, Hollande va à nouveau diviser les Français sur cette question en commettant une erreur de jugement impardonnable. On se serait bien passé de cette prise de position qui dénote chez lui une connaissance vaguement approximative de la Guerre d'Algérie, entraînant un révisionnisme dangereux.

    Il n'y a pas que l'opposition qui est mécontente. De nombreux socialistes ayant voté pour lui, et auxquels il a promis d'ouvrir les archives sont également furieux.

    Francois Hollande doit se rendre en Algérie, parait-il. Va-il demander des comptes pour les Français assassinés et enlevés après l'Indépendance ? C'est là qu'on verra son courage face à Bouteflika.

    Déjà les mails se multiplient pour voter à droite lors de l'élection du prochain maire de Paris, ( Bertrand Delanoe ayant lui même apposé une plaque pour commémorer ce sinistre jour) afin de mettre en place un contre-pouvoir , Paris ayant toujours été un contre-pouvoir operationnel et terriblement efficace.

    Il est désolant que le chef de l'Etat ait inutilement ravivé cette plaie en donnant une analyse de la situation partiellement tronquée, c'est à dire mensongère, même s'il y a une part de vérité dans ses propos ( à savoir la dureté de la répression ).

    Voici un rappel de ce qui se produisit réellement le 17 octobre 1961 : 

    Il faut replacer les évenements dans leur contexte, et non juger avec notre oeil d'aujourd'hui.

    A savoir que :

    - ce n'était pas une manifestation, mais une occupation nocturne de Paris. Une manifestation a un point de départ et un point d'arrivée. Le 17 octobre, les manifestants se trouvaient en banlieue, le long des quais de la Seine, sur les Champs Elysées, sur les Boulevards, etc... Elle était donc interdite, ce qui était normal.

    - de plus, elle avait lieu de nuit, ce qui était du jamais vu : impossible pour la police de contrôler les débordements, comme elle le fait lors de n'importe quelle manifestation, y compris aujourd'hui.

    Le FLN, qui avait organisé cette invasion savait à quoi s'en tenir: il savait que la répression serait terrible, car il connaissait Papon, dont les méthodes tortionnaires n'étaient pas un secret. Et c'est en connaissance de cause qu'il a envoyé des innocents se faire tabasser et tuer, mais cela l'arrangeait : il fabriquait de nouveaux martyrs.

    A signaler quand même ce dont on parle peu ( ou pas ) : l'aide des Francais aux manifestants. De nombreux français sont venus en aide aux Algériens lors des représailles. Citons pour exemple ( et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ) l'actrice Marie Bell et son époux Jean Chevrier qui ont ouvert les portes de leur théâtre, le théâtre du Gymnase pour abriter les Algériens qui fuyaient.

    Donc ce n'est pas LA FRANCE qui est coupable, mais son président, le général De Gaulle, (aimé seulement par la moitié de la France qu'il avait, par sa politique, divisé en deux ), un président qui a toujours eu peur des foules : peur le 13 mai 58 de la foule qui l'acclame sur le forum d'Alger, et à laquelle il a fait des promesses qu'il savait ne pas tenir, peur de la foule du 5e arrondissement en mai 68 puisqu'il a démissionné.

    C'est cette peur chronique qui lui a fait déléguer ses pouvoirs à Papon, dont la grande humanité avait fait ses preuves durant l'occupation, donnant ainsi libre cours à cette sanglante répression.

    Le couvre feu instauré par Papon contre l'ensemble des Algériens était évidemment une erreur et une injustice. Son rôle était d'arrêter les terroristes et non pas de stigmatiser toute une population.

    Mais il n'en demeure pas moins vrai que s'en tenir là, c'est masquer l'essentiel. Le véritable et grand responsable c'est le FLN. Condamner De Gaulle et Papon, reviendrait à condamner l'arme du crime et non le criminel. Le FLN qui récoltait ses fonds de nuit pour commettre des attentats sur le sol Français avait déjà tué bon nombre de policiers Français. L'exaspération de ces derniers était à son comble.

    Le FLN savait. Il n'a pas hésité néanmoins à envoyer des innocents à la mort, et il est aussi responsable, sinon plus, que le gouvernement Français de l'époque.

    Les archives de la police vont parait-il, bientôt être ouvertes. On connaîtra enfin la vérité.

    Dont acte.

    Si la Mairie de Paris bascule à droite, on saura à qui on le doit en partie. Francois Fillon a saisi l'occasion pour s'engouffrer dans la brèche ouverte par Francois Hollande. Pas folle, la guêpe !