DECODEUR ENREGISTREUR TV ORANGE : ORANGE ENTRE ILLEGALITE ET ARNAQUE

 

Mauvaise surprise pour les abonnés à la TV d'Orange.

Munis d'un Décodeur Enregistreur flambant neuf fourni par Orange à l'ouverture de l'abonnement, ils peuvent, dans un premier temps  regarder et enregistrer des émissions sur disque dur. Ils peuvent aussi, avant de les effacer, les transcrire sur un DVD qu'ils pourront conserver.

Brusquement, au bout de quelques semaines, une fois le contrat engagé pour un long temps , donc impossible à résilier dans l'immédiat, tout s'arrête : on ne peut plus copier les émissions sur DVD séparé. Motif invoqué : protection de la propriété intellectuelle.

En pratiquant ainsi, Orange interprète de travers la législation actuellement en vigueur et rentre dans l'illégalité, violant les articles L 122 5 et L 211 3 relatifs à la propriété intellectuelle, à savoir qu'un usager peut copier autant de films et d'émissions qu'il le souhaite, dès lors qu'il s'agit d'un usage privé et dans le cercle de famille, ce qui est le cas pour les usagers d'Orange.

La meilleure preuve est que le problème ne se pose pas chez Numéricâble ou autres opérateurs. Seul Orange pratique cette restriction illégale. A cette anomalie, une seule réponse : obliger, moyennant finances, l'usager à augmenter la capacité d'enregistrement de son disque dur, afin de stocker davantage d'émissions. Ce service étant payant , on comprend mieux l'intérêt de l'opérateur pour ces pratiques abusives. Sans compter que tous les films sont en VOD, donc payants pour une vision supplémentaire.

Contactés, les services Techniques ne semblent pas très au courant, ou font semblant : les uns répondent qu'il s'agit d'une panne et qu'elle va être réparée, d'autres répondent que leurs collègues sont incompétents, et qu'en réalité votre modèle de décodeur ne peut enregistrer des émissions, ce qui est faux puisque jusque là, les enregistrements fonctionnaient parfaitement, et qu'il suffit à Orange d'envoyer un signal au décodeur pour que tout fonctionne à nouveau. Quant aux services commerciaux (boutiques), ils s'impatientent devant vos questions auxquelles ils ne comprennent rien, tentent de vous proposer une offre plus avantageuse que votre offre actuelle, et vous renvoient aux services techniques pour toute autre question avant de vous renvoyer tout court si vous n'acceptez pas leur nouvelle offre.

A cette interdiction sauvage et mercantile, une seule solution :

- pour les usagers en cours de contrat, attendre la fin de leur contrat et changer d'opérateur.

- pour les usagers en fin de contrat ou les nouveaux usagers potentiels, choisir un autre opérateur, Numéricâble ou autre qui ne pratique pas ce type d'arnaque et qui ne lèse pas les collectionneurs de films ou d'émissions comme le fait Orange. Il est à noter que cette interdiction s'applique à toutes les diffusions : films , journaux, publicités, météo,  etc... Ce qui est le comble du ridicule.

Contactés, les services juridiques des associations de consommateurs confirment que la duplication en DVD lisible sur un autre support que ceux fournis par Orange est un droit pour l'usager, dès lors qu'il n'en fait pas une utilisation illégale (payante, par exemple). Les dites associations estiment qu'à court terme, Orange devrait s'aligner sur leur concurrents et autoriser ces duplications sous peine de perdre de nombreux clients. Mais vu la manière dont on est reçu chez Orange lorsqu'on lance une réclamation, il y a fort à parier que ce n'est pas pour tout de suite.

Bref, dès que cela vous sera possible, fuyez Orange pour avoir l'esprit tranquille et ne vous laissez pas séduire par les propositions alléchantes de leurs offres commerciales : il y a arnaque sous roche. En attendant, rangez vos enregistreurs DVD de salon si vous êtes chez Orange. Ils ne servent plus à rien depuis qu'Orange a porté ce coup fatal à SONY, PHILIPS and CO.

 

 

 

JEAN GAVEN, LE DERNIER DES GEANTS

Avec Jean Gaven, décédé en ce début de mai 2014, s'en va le dernier des géants d'une race d'acteurs désormais disparue, celle des grands seconds rôles.

Comme Julien Carette, Noel Roquevert ou Paulette Dubost, Jean Gaven était adoré du public. A lui seul, son nom sur une affiche de cinéma rendait le film plus attractif.

Après une figuration dans les "Enfants du Paradis", il débute au cinéma en 1945 dans "Les cadets de l'océan". Dès lors les rôles vont se succéder pour ce séducteur sportif et sympathique qui fait se pâmer les spectatrices de l'hexagone : "L'assassin n'est pas coupable " avec Jules Berry, "Histoire de chanter" avec Luis Mariano, "Demain nous divorçons" avec Sophie Desmarets, " Le boulanger de Valorgue" avec Fernandel. Autant de comédies légères qui vont œuvrer pour sa popularité. D'autant plus que parallèlement, il se consacre abondamment au Théâtre et même à l'Opérette.

Les années 50 le hisseront aux côtés des plus grandes stars du moment : Michèle Morgan, Eric Von Stroheim, Simone Signoret, Claudine Dupuis, Marina Vlady, mais c'est "La loi des rues " avec Jean-Louis Trintignant et "Si tous les gars du monde", deux films de 1956 qui lui offriront ses meilleurs rôles.

Un instant, il frôle le vedettariat en tournant en tête d'affiche dans des films exotiques, "La riviere des trois jonques" et "Les aventuriers du Mékong". Les films ne sont pas très bons et l'expérience restera sans lendemain, sauf sur un plan privé puisqu'il épousera la fracassante et superbe Dominique Wilms, star des deux films en question, qui abandonnera très vite le métier pour se consacrer à lui et à la restauration d'objets d'art.

Alternant cinéma et théâtre sans discontinuer, il poursuit sa carrière les années suivantes en tournant également pour la télévision, notamment le célèbre "Maurin des Maures", feuilleton mythique du petit écran.

Au cinéma, ses amis René Clément et Georges Lautner lui font tourner "Le Passager de la Pluie" et "Le Pacha" où il est l'adjoint de Gabin. Les autres films seront moins marquants, mais il restera jusqu'à la fin des années 90 en activité.

Cette dernière année aura été très dure pour lui, mais il a lutté contre la maladie avec un courage remarquable, soutenu par sa fidèle Dominique Wilms qui l'a accompagné jusqu'au bout.

SYLVIE VARTAN ENTRE CASINO ET FOLIES

 

SYLVIE VARTAN au casino d'Enghien ce dernier samedi, c'était quelque chose !

Prélude à ce que sera probablement son prochain show aux Folies Bergère, l'idole des sixties nous revient en pleine forme et enflamme une salle d'un simple claquement des doigts.

En première partie un groupe country de talent chauffe l'ambiance avec des standards allant de Nancy Sinatra à Brigitte Bardot. Ils sont sympa, mais la chansonnette est un peu longue pour un public venu voir la Vartan.

Après l'entracte, la star arrive en trombe pour un sans-faute de près de deux heures. Une voix d'airain, plus belle que jamais . Alors que la plupart des chanteuses, après 50 ans de carrière, s'essoufflent comme des Line Renaud en panne, le temps se conduit en gentleman avec Sylvie Vartan : elle chante, elle chante, chante encore, inépuisable et sans faiblir avec une énergie à faire pâlir des ados. Une voix magnifique, un répertoire qu'on peut ne pas aimer, mais qui lui va comme un gant et un final éblouissant avec un pot-pourri punchy qui restera dans les annales et dans la mémoire d'un public enthousiaste qui lui fait un triomphe.

Seule fausse note, une tenue de scène qui ne l'avantage pas. Voulant rendre hommage à Nashville, Sylvie Vartan à choisi une chemise à carreaux, mal assortie à un collant noir qui la ratatinent et la vulgarisent. Dommage. Sylvie Vartan est une star et n'a pas le droit de ressembler au  commun des mortels lorsqu'elle est en scène. Pour le reste, il est fortement conseillé d'aller la voir aux Folies Bergere la semaine prochaine. Elle est inoubliable.