GG

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 3

  • ADIEU A ZEMMOUR ET NAULLEAU

    ADIEU A ZEMMOUR ET NAULLEAU.

    Ruquier s'est enfin décidé à debarquer le duo impossible, complice et faussement antagoniste que sont Eric Naulleau et Eric Zemmour.

    Si Eric Zemmour, beau joueur ( il ne peut pas avoir que des défauts ! ) a l'air d'avoir compris qu'un engagement à la télé n'est pas éternel, en revanche Eric Naulleau ne semble pas du tout accepter son éviction, comme si sa présence télévisuelle était une nécessité qui lui revenait de droit.

    La mine renfrognée, le bouillonnement et la rancoeur interieurs mal contenus, il continue comme il peut à "animer" cette émission.

    Du reste Eric Naulleau n'a jamais accepté la contradiction. Dès que quelqu'un lui tient tête, il le prend en grippe, et il a fini par nous rendre sympathiques des gens que nous n'aimions pas. C'est dire si ses chroniques sont efficaces ! Lui seul détiendrait la vérité et cela l'a rendu insupportable au fil des mois.

    Sa dernière prestation face à Nicolas Bedos fut des plus minables. Nicolas Bedos est un comédien de la chronique, ses textes sont écrits puis interprétés face aux caméras. Il s'agit de fantaisies destinées à houspiller les gens qui font l'actualité ( parmi lesquels Naulleau ) et à faire rire, un peu comme le faisaient autrefois les chansonniers. Il n'a jamais prétendu être sérieux, ni même détenir la vérité. D'ailleurs sa chronique s'appelait "La semaine mythomane".

    Mais comme il a brocardé Naulleau, il n'en faut pas plus pour que Naulleau le haïsse. Naulleau, les naseaux écumant a tenté de comparer leurs travaux respectifs et de montrer à quel point il était le meilleur. Autant comparer le soleil à l'eau froide, l'humour au sérieux, la gentillesse à la méchanceté.

    Naulleau à même profité d'une absence momentanée de Bedos pour le critiquer. Tout cela est pitoyable, navrant, et au bout du compte pénible. Il était temps qu'il arrête, d'autant plus que sur un plan culturel il ne nous apportait pas grand chose. Alors bon voyage, et surtout que ce soit un aller simple !

    Deux excellentes émissions d'information disparaissent : celles de Franz Olivier Gisbert et celle de Guillaume Durand. Il paraît que c'est Sarkozy qui l'a souhaité et qui a tout fait pour ça. Merci Monsieur le Président. Nous vous savions agité, nous ne vous savions pas agitateur. Et dans le mauvais sens. C'est bien vous qui disiez que vous vouliez servir la France et les Français ? En rétablissant la Censure comme au bon vieux temps du Gaullisme, sans doute. Une victoire dont vous pouvez être fier !

  • LES FILMS DU COLLECTIONNEUR LCJ Editions : DVD A éviter !!!!

    Méfiez-vous, nostalgiques du cinéma français des années 50 ! Sous le label " LES FILMS DU COLLECTIONNEUR " , les éditions LCJ commercialisent des DVD dont le moins que l'on puisse dire est que la qualité laisse à désirer.

    Amateur des films avec CLAUDINE DUPUIS, j'en ai acheté deux.

    C'EST LA VIE PARISIENNE, film musical de Alfred Rode en couleurs nous est proposé dans une copie catastrophique. Rayures , mauvaise qualité d'image et de son, toute la panoplie du film destiné au massicot de fin de vie est là.

    LA MOME PIGALLE semble elle, récupérée sur une VHS avec tous les défauts que comporte ce type de support : image floue, son saturé etc... J'ai visionné ma vieille VHS après coup, et elle est de qualité égale, ce qui est quand même ennuyeux pour un DVD.

    Pensant que cette maltraitance était réservée aux seuls films avec CLAUDINE DUPUIS, je me suis hasardé à acheter LES ASSASSINS DU DIMANCHE, histoire de revoir la magnifique DOMINIQUE WILMS. Hélas, là encore, aucun travail de restauration ne semble avoir été fait.

    A 17,90 euros du DVD, c'est à dire au même prix qu'un DVD vendu par un éditeur qui s'est donné la peine de faire un vrai travail de restauration, c'est un mépris du collectionneur totalement scandaleux.

    Une notice intérieure indique l'adresse du site LCJ. Il s'agit de www.lcj-éditions.com .

    On peut se rendre sur ce site pour voir quels DVD il ne faut pas se procurer. C'est déjà ça.

    Je ne décolère pas de m'être fait piéger de la sorte, naïf habitué que je suis à ce que les films qui paraîssent en DVD soient de qualité irréprochable.

    Il me semblait urgent d'en aviser les collectionneurs. C'est chose faite.

  • LES DERNIERS JOURS DE POMPIDOU : PIERRE AKNINE versus MARIE FRANCE GARAUD

    Très belle réussite de Pierre Aknine qui a réalisé un film sur les derniers jours du président Pompidou.

    La télévision nous offre rarement des oeuvres aussi denses, et Pierre Aknine est en passe de rejoindre les grands téléastes tels que Marcel Bluwal.

    Réalisation irréprochable, sobre, sans effets grandiloquents avec une caméra et un éclairage toujours très exacts. L'interprétation suit : Jean Francois Balmer est criant de vérité, dès les premiers instants on oublie Balmer et on "voit" Pompidou. Evelyne Buyle, excellente comme d'habitude,  réussit se glisser sans difficulté dans la peau de Madame Pompidou. Mention spéciale à Manuel Blanc qui donne beaucoup de force à un personnage scénaristiquement un peu pâle , et qui, grâce à l'acteur, devient un personnage essentiel. Samuel Labarthe est également très crédible en Chirac, ce qui n'était pas évident, tellement Jacques Chirac est encore présent dans notre vie et nos mémoires. Le reste de l'interprétation suit, on ne peut que se réjouir du casting.

    L'histoire en elle même, est par moment un peu compliquée à suivre, car si les détails concernant la politique et ses magouilles sont abondants, ils demeurent extrêmement techniques. Reste l'aspect humain du film, et c'est cela l'essentiel. On nous montre un président dans la souffrance, ravagé, mais digne. On met l'éclairage sur des gens qui s'aiment au sein d'une famille meurtrie, fut elle présidentielle. Qu'on soit d'accord ou non avec la politique de Pompidou, qu'on soit de droite ou de gauche, on ne peut qu'être sensibilisé et emu par ce portrait qui nous rend les Pompidou sympathiques. Pierre Aknine a fonctionné en artiste : il a laissé parler le coeur, et tant pis pour la raison, même si le film colle de très près à la réalité historique.

    Ce grand moment de télévision a été gâché, dans le débat qui a suivi le film,  par l'intervention prétentieuse et intempestive de Madame Marie France Garaud, qui très vite s'est positionnée en           " madame je sais tout ". Elle a reproché au réalisateur de ne pas nous montrer le Pompidou "toujours digne " qu'elle a connu, alors qu'Aknine a précisémment fait l'inverse. C'est sa résistance et son rejet de la souffrance qui , dans le film , donne toute sa dignité à Pompidou, et c'est tout l'intérêt d'une oeuvre d'art que de transgresser la réalité pour mieux la restituer.

    Mme Garaud a affirmé, sous prétexte qu'elle n'a pas assisté à cela " en vrai ", que le film est une fantaisie qui salit l'image des Pompidou. Quelle erreur ! Il est temps qu'elle apprenne à "lire" un film, car sur un plan cinématographique elle est totalement analphabète, et on se demande ce qu'elle est venue faire dans ce débat. Sa contribution ne nous a strictement rien appris sur les Pompidou, et ses fréquents " j'étais là , je sais de quoi je parle ! " tombaient lamentablement à plat, car, fort heureusement pour les Pompidou, elle ne devait pas être là en permanence , et je suppose qu'ils vivaient aussi leur vie hors de sa présence. Ce sont ces moments sans elle que Pierre Aknine nous montre avec une extrême pudeur, ce dont on ne peut que le remercier.

    C'est probablement cela qu'elle a du mal à admettre. Tant pis. Madame Garaud, sachez que les poilus qui ont fait la guerre de 14 et qui " étaient là tout le temps ", n'ont pas toujours compris ce qui se passait. En revanche, les historiens qui ont analysé cette guerre par la suite ont peu à peu mis à jour la vérité de cette guerre. Et c'est grâce à eux , et non grâce aux poilus que nous savons aujourd'hui ce qui s'est réellement passé.

    De cette soirée télévisée, j'ai de vous le souvenir d'une " poilue " agressive et amère. Et de Pierre Aknine le souvenir d'un grand artiste.