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  • CECILE DUFLOT , LA TROUBLE-FÊTE DES GAYS

    La manifestation en faveur du mariage gay a de toute évidence été un succès, vu le nombre de participants qui affluaient vers 14 heures place de la Bastille.

    Il a fallu que la présence de Cécile Duflot vienne tout gâcher.

    Le chef de l'Etat avait demandé à ses ministres de ne pas assister à cette manif. Le gouvernement , on le sait, est favorable à cette réforme et ne voulait pas en rajouter. La présence de ses membres était de toute évidence inutile , et aurait fait un double-emploi des plus grotesques s'ils s'étaient mêlés aux manifestants.

    Cecile Duflot a cru bon de passer outre, " à titre personnel ".  Loin de soutenir les manifestants, Cecile Duflot a provoqué l'effet inverse en affichant clairement sa volonté de ne pas suivre le gouvernement.

    Les partisans du mariage pour tous n'avaient franchement pas besoin de cette fausse note qui ressemble plus à un désaveu du président qu'à un soutien aux Gays.

    Cécile Duflot ne s'est pas comportée en Ministre, mais plutôt en clown qui ne fait rire personne. Cela va donner du grain à moudre aux opposants du Mariage pour tous, et atténuer la portée de cette manif. 

    Merci à Cecile Duflot d'avoir ridiculisé tout le monde . Il est temps qu'elle fasse son GOING OUT !

  • GERARD DEPARDIEU le nouveau Manneken-Pis

    CIMG0340.jpgGerard Depardieu se téléporte en Belgique.

    Tant mieux, les Belges auront ainsi un second Manneken-Pis, moins joli et moins propre que l'original qui a fait la gloire de Bruxelles.

    Le bourgmestre du village choisi par l'acteur, explique que Depardieu lui aurait dit vouloir s'installer dans sa jolie commune car il aime la campagne, et aussi parcequ'il pourra aller discuter avec le boucher et les petits commerçants. C'est pas gentil et généreux, ça ?

    C'est vrai qu'en France il n'y a pas de bouchers, et d'ailleurs pas de campagne.

    La seule campagne que Depardieu connaissait dans l'Hexagone, c'était la campagne électorale quand il défendait Sarkozy, " cet homme qui ne fait que du bien et dont on dit tant de mal ". ( On en aurait pleuré.)

    Evidemment, une fois Sarkozy battu, Depardieu s'inquiète et s'enfuit, par peur des represailles : ça ressemble à Varennes.

    Mais qu'il se rassure : les français n'ont jamais souhaité lui trancher la tête, pas plus Hollande qu'un autre. Le citoyen Depardieu n'est pas Louis XVI, ni même citoyen, loin s'en faut. C'est juste un petit trouillard, tremblant pour le fric qu'il gagne parfois de façon douteuse (exemple : sa dernière prestation discographique pour la fille d'un dictateur), et qui part s'Harpagonner loin de nous.

    Autrefois, quand il avait du talent, il interprétait Tartuffe. Ce devait être une bande annonce de sa propre vie, car la réalité a rejoint la fiction. Le grand Depardieu des "Valseuses" , du " Dernier Métro" ou de "La femme d'à côté" n'est plus qu'un pitoyable bouffon obligé de jouer dans "Asterix".

    Dommage pour les Belges qui nous ont envoyé de vrais talents comme Jacques Brel, Annie Cordy, Raymond Devos ou Fernand Gravey. Ils n'ont franchement pas gagné au change en accueillant celui qui, faute d'avoir remporté un Oscar, doit se contenter de sa marionnette dans les Guignols de l'Info. Une statuette comme une autre. Animée, celle-la. Et pas vraiment de bonnes intentions.

  • POPULAIRE de Régis Roinsard : un bijou jubilatoire.

    L'action se passe en 1958 : le rock est déjà bien installé en France, mais le cha-cha-cha résiste bien. Le cinéma de cette époque est un cinéma qui, comme le dirait Gabin, est basé sur une bonne histoire, rien qu'une bonne histoire, et seulement une bonne histoire. En 1958, on aime les mélos de Douglas Sirk, les bluettes avec Romy Schneider, et les grandes stars françaises triomphent dans des films populaires, comme Francoise Arnoul dans "La chatte" ou Brigitte Bardot dans " En cas de malheur".

    Mais, comme cela est souligné dans le film,  c'est Marilyn et Audrey qui font rêver les jeunes-filles.

    A partir de là, Régis Roinsard, dont c'est le premier film, imagine une histoire " à l'americaine", mais totalement ancrée dans la réalité française.

    Dès le générique, le ton est donné : on pense aux comédies avec Doris Day ou Cary Grant. On se dit que peut-être le réalisateur a mis la barre un peu trop haut, car les français n'ont jamais su filmer des romances à l'américaine. Il n'en est rien. Le film est une réussite totale, précisément construit comme les comédies hollywoodiennes de ces années là puisqu'il s'agit d'un chassé-croisé amoureux qui aurait pu être banal s'il n'avait eu pour support un sujet aussi peu évident en apparence, mais tellement plus original qu'il n'y paraît en réalité : un concours de dactylographie.

    Pas de gros éclats de rires, juste des rires, de nombreux sourires et quelques pointes d'émotion. Il suffit de se souvenir des films de Billy Wilder, George Cukor ou Ernst Lubitsch pour avoir un aperçu de ce qu'est " Populaire ". Et ces trois metteurs en scene n'auraient pas mieux fait que Régis Roinsard.

    L'interprétation est au niveau de la mise en scène. Romain Duris en félin élégant et coincé, face à une Déborah Francois en gourde pas si gourde que ça,  sont les interprète rêvés de cette histoire où ils jouent au chat et à la souris. Les seconds rôles suivent le mouvement : sans surprise, Berénice Béjo est parfaite comme d'habitude, et Eddy Mitchell dans un rôle très court, est hilarant.

    A voir donc absolument car il y a longtemps que le cinéma français ne nous avait pas offert un tel bijou.