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ISABELLE ALONSO ou le traité du vain combat.

Venue samedi dernier présenter son dernier livre (qu'on ne lira pas) chez Ruquier, Isabelle Alonso ne s'est pas cassé la tête cette fois-ci.

Elle a repris un de ses anciens chefs-d'oeuvre et a inversé les rôles. Les hommes sont le sexe faible et les femmes dominent la société. Ce n'est pas une idée très nouvelle, ce type de tentation ayant séduit pas mal d'auteurs depuis que Lysistrata entraîna les femmes à faire la grève contre leurs maris.

Mais Isabelle Alonso, eternelle enfonceuse de portes ouvertes persuadée qu'elle déborde d'originalité pour mener ce qu'elle croit être un combat, a pour ce faire, massacré la langue française. Si on a bien compris ce qui s'est dit chez Ruquier, les maris deviennent  des maries et ainsi de suite. Comprenne qui pourra la volonté de cette auteure qui a dû filer une sacrée migraine aux correcteurs d'imprimerie.

Si les hommes se rebiffaient à leur tour, la gente masculine deviendrait le gent masculin. Laurent Ruquier serait LE vedette de son émission. La nouvelle star homme devrait s'appeler LE nouveau star. Un sale type serait UN ordure. Et ainsi de suite. Tout la féminisation débridée de la langue française prônée (hurlée) par les féministes est aussi stupide que les exemples précédents en sens inverse.

Les voilà bien avancées avec leurs auteures, leurs procureures, etc... Ca a sûrement changé la société et amélioré le sort des femmes.

Isabelle Alonso s'est auto-proclamée "défenseuse" des droits de la femme, alors que personne, et surtout pas les femmes, ne le lui demandent. Elle se pointe en Jeanne d'Arc partout où les femmes veulent exprimer leur liberté : chez les prostituées (qui sont beaucoup plus utiles à la société que ne l'est Isabelle Alonso), chez les top-models qui posent dans des vitrines, et d'une manière générale chez les femmes qui s'affichent sur un écran ou sur un placard publicitaire. C'est souvent beau, sain, et décomplexé.

Pour Isabelle Alonso, c'est forcémment dégradant et avilissant pour la femme. Elle oublie simplement que certains hommes en font autant, mais evidemment elle évite d'en parler.

Autre argument de Miss Alonso : " Au lieu d'aller voir des prostituées, les hommes n'ont qu'à se faire séducteurs . " Sous entendu, ils auront ainsi toutes les femmes qu'ils veulent. Facile lorsqu'on est laid ou handicapé.

Isabelle Alonso avoue volontiers qu'elle ne remerciera jamais assez la France d'avoir accueilli ses parents lorsqu'ils ont fui le franquisme. Nous sommes très heureux pour elle, car Franco était vraiment le chancre de l'Europe. Il interdisait à peu près tout à la femme, qui ne devait rien montrer, ni au cinéma, ni sur les affiches (les films étaient tournés en 2 versions : une version sexy pour l'étranger, et une version habillée pour l'Espagne). Cela ressemble curieusement aux d'interdits sur les rapports homme-femme que propose Miss Alonso et ses amies sous prétexte d'une morale dont elles seules sont adeptes. A ce rythme, Miss Alonso va finir par devenir la Caudilla du féminisme. Et cela, on ne peut pas l'accepter.

Laissons les hommes et les femmes vivre pleinement leur liberté, et si quelqu'un y porte atteinte, ou si cela est dégradant, il y des lois et des règlements pour aider les victimes.

Nous n'avons pas besoin des leçons de Mlle Alonso, qui n'est ni sociologue, ni élue du peuple, pour nous montrer la marche à suivre.

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