FRANCOIS HOLLANDE ET LES CRIMINELS ALGERIENS
Le président Hollande a reconnu, à juste titre, la dureté de la colonisation et l'inhumanité de la torture pratiquée durant la guerre. Il a symboliquement rendu hommage à un Français indépendantiste disparu après avoir été arrêté par l'Armée Française.
Mais qu'en est-il des milliers de Français disparus après le cessez le feu, et vraisemblablement assassinés par les Algériens ? Qu'en est-il des deux mille Français enlevés et probablement noyés ou enterrés dans les environs du Petit Lac à Oran le jour de l'Indépendance ?
N'oublions pas non plus les harkis, Français Musulmans abandonnés sur le terrain par la France, et qui furent, eux et leurs familles, massacrés par les Algériens après un Cessez le Feu aussi théorique que sanglant. Femmes violées ou éventrées, enfants égorgés, hommes émasculés paieront au nom d'une France oublieuse de ses devoirs et d'une Algérie avide de vengeance, ce qui est une honte pour les deux pays.
Quand connaîtra-t-on la vérité sur l'assassinat des moines de Tibhirine décapités près de 25 ans après l'indépendance, et dont une rumeur persistante dit que cette horreur a été perpétrée avec la complicité des dirigeants Algériens, si friands des excuses de la France ?
Après le pas pour la réconciliation fait par la France, tous ces massacres commis sur des Innocents alors que la guerre était finie et l'Indépendance acquise, doivent être à leur tour reconnus et éclaircis par les Algériens. Faute de quoi, jamais le rapprochement ne pourra avoir lieu.
Passer sous silence ces horreurs, c'est les approuver.
On attend également de Francois Hollande qu'il ouvre les archives concernant le 17 octobre 1961, pour qu'on connaisse enfin les chiffres exacts et couper court aux exagerations dans les deux sens concernant cet épisode la Guerre d'Algérie dont les responsables sont le FLN, le Général De Gaulle et le préfet Papon.
Cela ne remet pas en cause l'attitude noble de Francois Hollande lors de sa récente visite en Algérie, mais oblige les Algériens à s'auto-analyser à leur tour. Nous verrons bien s'ils en sont capables.