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  • YANN PIAT VUE PAR ANTOINE DE CAUNES AVEC KARIN VIARD

    Annoncé comme un evenement exceptionnel par Canal +, avec à l'appui les interviews de Karin Viard et Antoine De Caunes, " L'affaire Yann Piat ", traitée en téléfilm, s'est révélée bien decevante.

    Le téléfilm ne nous apprend rien de plus que les articles parus dans la presse de l'époque.

    D'une manière générale, lorsqu'un cinéaste ou des scénaristes s'attaquent à un sujet sulfureux comme celui-là, ils mènent un travail  d'investigation propre à nous fournir de nouveaux éléments, ou, à défaut, d'ouvrir des pistes non explorées jusque là, histoire d'éclairer un peu plus le spectateur. Par ailleurs, le fait de traiter le sujet en fiction donne le droit de prendre position.

    Rien de tel dans le film que nous avons vu. Le travail d'Antoine de Caunes n'est ni plus ni moins qu'une version romancée de " Faites entrer l'accusé", en moins fouillé. Les auteurs se sont contentés de lire la presse, de mettre bout à bout les divers articles, et de les reconstituer télévisuellement d'une manière assez plate, la mise en scène manquant, c'est le moins qu'on puisse dire, d'esprit d'initiative.

    On imagine ce qu'Yves Boisset ou Costa Gavras auraient pu faire avec un sujet pareil. Hélas, il n'y eut que De Caunes aux manettes.

    Un film inutile qu'on oublierait facilement s'il n'y avait pas l'interprétation exceptionnelle de Karin Viard, totalement bouleversante dans le rôle de cette femme marquée par le destin. Sa performance était intéressante, mais pas le film.

  • ELISABETH QUIN , MARILYN MONROE AND JANE RUSSELL "GIRLS FROM TOC ET TOC"

    Cette semaine, Paris-Premiere a fait fort dans la ringardise.

    Il existe de multiples copies, les unes en français, les autres en anglais sous-titré ou pas, du chef d'oeuvre " Les hommes préfèrent les blondes".

    Il en existe une seule à bannir, et c'est celle que Paris Première a choisi de diffuser.

    "Les hommes préfèrent les blondes " en version française, pourquoi pas. A une heure de grande écoute, cela peut se comprendre. Il s'agit juste de vérifier que la séquence montmartroise avec le petit arabe qui danse est toujours là, car elle fut, guerre d'Algérie oblige, et pour d'obscures raisons incompréhensibles, supprimée lors de l'exploitation du film dans les années 50. Si tout est en ordre, on peut donner le PAD (prêt à diffuser).

    Sauf que la version française diffusée cette semaine, était une version INTEGRALEMENT française, avec les chansons doublées en Français.

    Du coup, Marilyn et Jane, au lieu de chanter " The girls from Little Rock ", devenaient " Les filles de Toc et Toc " pour les besoins de la synchronisation. Synchronisation au demeurant pas trop mal faite par les chanteuses françaises dont on ne connaitra jamais le nom. Le film avec les chansons doublées perd toute sa saveur et ne veut plus rien dire. Comment une chaîne comme Paris-Premiere peut-elle commettre de telles erreurs ? Il suffisait de passer le DVD en vente dans toutes les solderies avec les dialogues en Français et les chansons originales.

    Comble de bêtise, Elisabeth Quin, que plus personne n'écoute, en dehors d'elle-même qui adore s'écouter parler, nous annonce en VO avec son maniérisme habituel : vous allez voir " Gentlemen prefer blondes ". Si elle avait voulu se rendre ridicule, elle n'aurait pas mieux fait.

    On regrette le temps de "La dernière séance" du brave Eddy Mitchell, qui lui au moins prenait le soin de vérifier l'état des copies. C'était juste une question de professionnalisme qui semble s'être perdu.

    Une semaine plus tôt, Ciné-Classic diffusait " La femme du Prêtre ", film Italien de Dino Risi, traitant d'un problème Italien, avec des acteurs Italiens, les excellents Loren et Mastroianni. La version qui nous fut proposée parlait anglais . Comprenne qui pourra. Il y avait cependant des sous-titres français.