JEAN MICHEL COLO, FRIGIDE BARJOT : EN ROUTE POUR L'ASSOCIATION CRIMINELLE !

Jean Michel Colo, maire d'Arcangues soutenu par ses adjoints vient de "décider" qu'aucun mariage gay ne sera célébré dans sa ville.

Ces hors-la-loi risquent certes une forte amende, et s'arrangeront probablement pour la faire passer dans le budget de la ville. Reste à savoir si leurs administrés seront d'accord. Mais le problème n'est pas là.

On l'a vu, les manifestations des anti-mariage gay ont dépassé les limites du supportable.

Personne n'a oublié cette vieille manifestante revêche qui déclarait : " Jusqu'à présent, les gays allaient chercher leurs enfants en Asie. Maintenant ils vont pourvoir les fabriquer pour mieux les sodomiser."

Personne n'a oublié non plus ce vieux crétin qui tenait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : "La sodomie oui, mais entre papa et maman ".

On pensait qu'une fois votée, la loi mettrait un terme à toute ces imbécilités, et serait respectée par tous, y compris par les imbéciles.

Il n'en est rien. Jean Michel Colo vient de déclarer en substance que  ce qui se passe chez les homos une fois la porte de la chambre fermée, ne saurait être cautionné par le maire et par ses adjoints. Difficile d'être plus homophobe. Cette obsession des orifices finit par avoir quelque chose de suspect. Est-ce la célébrité de Luis Mariano, enterré à Arcangues, qui les gêne ? Certainement pas, cela est générateur de pelerinages et de tourisme , et donc leur rapporte de l'argent. 

Ce qui les gêne, c'est de faire appliquer la loi, bien que cette application soit l'une des fonctions essentielles et obligatoires d'un maire (chef de la police). Et cela au pretexte d'une non conformité avec leurs convictions homophobes . Mais la loi c'est la loi, et la République exige d'eux une attitude exemplaire et non une rebellion d'un autre âge. Le Maire n'est pas un sherif et la France n'est pas le Far West où règne la loi du Talion.

La violence de cette homophobie, lors des récentes manifestations,  a exacerbé les passions, et un jeune etudiant vient d'être assassiné.

Frigide Barjot, l'une des meneuses de jeu, avait promis du sang à Francois Hollande. Elle a gagné. Depuis hier, ils ont leur premier mort. On notera aussi, au sujet de ce crime, le silence de l'intégriste Beatrice Bourges et du Mouvement Civitas. Qui ne dit mot consent. Nous en prenons acte.

L'attitude de Jean Michel Colo, qui, n'en doutons pas, sera sans doute imitée par d'autres vieux maires de France, avides de pratiquer à leur tour ces Colo-scopies administratives, ne fait que relancer les haines et il y aura d'autres morts si on laisse ces réactionnaires libres d'agir.

Tout cela fonctionne comme une association virtuelle de criminels. On a du mal à croire que les principaux intéressés n'en sont pas conscients, et qu'ils se croient REELLEMENT dans leur bon droit.

Il est temps que les sanctions tombent pour nous debarasser de ces mentalités préhistoriques.

JEAN TULARD, SOPHIA LOREN ET PATRICK BUISSON

Surprenante prestation de JEAN TULARD cette semaine sur la chaîne câblée HISTOIRE dirigée par PATRICK BUISSON. Cette chaîne, dont la programmation est souvent très bonne, a le mérite de nous faire découvrir des raretés dans tous les domaines, et on ne peut que la conseiller.

A l'inverse de ce qui a pu être écrit ici ou là, elle n'est pas un reflet systématique des opinions de PATRICK BUISSON, et offre une large part à des documents de tous bords. Rendons-lui cette justice, que l'on soit d'accord ou pas avec ses orientations personnelles.

Cette semaine fut programmé le film de  Clemente Fracassi, "Le souffle de la liberté", racontant d'une manière plus ou moins fantaisiste le parcours du poète André Chenier. Film banal, de consommation courante, comme on en faisait beaucoup en Italie à l'époque, avec Raf Vallone et Antonella Lualdi. Ni meilleur, ni pire que les nombreuses autres biographies ou mélos historiques filmés par les italiens dans ces années-là ( Puccini, Toselli, Mandrin, etc...).

Pas de quoi marquer cette soirée d'une pierre blanche, si la présentation du film par JEAN TULARD n'avait été aussi ahurissante.

Avec la prétention et la suffisance d'un "Monsieur Je Sais Tout" d'une incroyable antipathie, Jean Tulard commence par assassiner Clemente Fracassi en le traitant de tâcheron. Clemente Fracassi n'a fait que peu de films comme réalisateur, films honnêtes, sans plus, et collaboré comme producteur avec des grandes pointures telles que Fellini, Lattuada, Monicelli, Bolognini, Zampa. Mais en aucun cas on ne peut le traiter de tâcheron. C'est pourtant ce terme méprisant qu'a utilisé Tulard.

Et dans ce cas, pourquoi programmer un de ses films ? Justement, pour citer au passage un autre film de Fracassi, "Aida", qu'il qualifie de film le plus nul de l'histoire du cinéma. Or "Aida" n'est rien d'autre qu'un opéra filmé, ce qui se faisait beaucoup à l'époque. Les films chantés foisonnent en Italie dans les années 50, et de nombreuses actrices, doublées par des cantatrices se sont prêtées au jeu. Ainsi Gina Lollobrigida tourna "Paillaisse", Sophia Loren tourna "Aida" et "La Favorite", etc... etc...

Cela a permis au passage, et c'était sans doute le but recherché par Jean Tulard, de démolir Sophia Loren qu'il déteste pour d'obscures raisons depuis toujours, comme en témoigne son dictionnaire des films de plus en plus contesté par les cinéphiles.

Florilège de ses critiques sur Sophia Loren dans ce dictionnaire, écrites par Tulard and co:

L'ORCHIDEE NOIRE : Sophia Loren, meilleure actrice à Venise. C'est bien payé !

ORGUEIL ET PASSION : Comment croire les personnages... notamment Sophia Loren.   

LE CID : JT aime le film mais pas un mot sur Sophia Loren. ( ce qui est rectifié dans le dictionnaire des acteurs ou Sophia Loren est qualifiée de "médiocre Chimène")

LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN : Malgré l'inconsistance de Sophia Loren...

LADY L : Sophia Loren bien médiocre...

MADAME SANS GENE : Sophia Loren ne peut tenir face à Arletty.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE : Sophia Loren est plus que pâle : exécrable.

En dehors de "LA CIOCIARA", critique écrite par quelqu'un d'autre , cette pauvre SOPHIA LOREN ne trouve jamais grâce aux yeux de Tulard, lequel, d'une évidente mauvaise foi, se rend ridicule,  SOPHIA LOREN ayant été primée à Cannes, obtenu des Oscars et des prix d'interprétation partout dans le monde.

Considérée comme l'une des plus grandes actrices de son temps, elle a été dirigée par les plus grands cinéastes (DE SICA/ DONEN/ REED/ CHAPLIN/ KRAMER/ RISI/ SCOLA/ HATHAWAY etc... ).

D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé en faisant d'elle une super-star qui a sa place dans l'Histoire du Cinéma aux côtés des grandes icones telles que Marilyn, Audrey, Marlène ou Greta.

Sophia Loren n'avait rien voir avec le film présenté sur la chaîne HISTOIRE. Il est permis de se demander ce qu'elle a fait à Jean Tulard et pourquoi il la déteste d'une manière aussi obsessionnelle. Il est temps que ce vieux Monsieur règle ses problèmes avec sa maman.

Il est temps aussi que Patrick Buisson ouvre les yeux et qu'il réalise que les insupportables présentations de Jean Tulard  incitent à changer de chaîne dès qu'on l'aperçoit, tellement il déborde d'autosatisfaction.