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NATACHA POLONY ET LE CINEMA AMERICAIN. ZERO POINTE.

Emportée par son enthousiasme dans sa dernière prestation chez Ruquier, Natcha Polony a fait preuve d'une inculture totale en ce qui concerne le cinéma américain. Complimentant Sisley à propos de son dernier film, elle a dit en substance : " Votre film n'a rien à envier aux films américains. Il leur est même supérieur, car il fonctionne comme une tragédie grecque, unité de temps, unité de lieu, unité d'action, ce que les américains ne font pas."

C'est totalement faux : il y a longtemps que les américains ( et pas seulement eux ) utilisent ce procédé. On peut citer comme exemple parfait, l'un des chefs d'oeuvre les plus marquants du cinéma américain : "Le train sifflera trois fois " ( High Noon), film qui commence à 11heures du mat et s'achève à midi 25. Il est impardonnable de ne pas connaître ce film, qui est l'une des oeuvres majeures du cinéma, toutes époques confondues. On peut aussi ajouter " Station terminus ", seul film américain de Vittorio de Sica. La liste est longue, on ne va pas tous les citer.

Il paraît que Natacha Polony est agrégée de lettres. En cinéma, elle a du chemin à parcourir. Heureusement elle est terriblement sympathique, très intelligente et forme un duo parfait avec sa complice Audrey . Leur virulence ne dépasse jamais les limites de la courtoisie . A elles deux, elles nous font peu à peu oublier le tandem Naulleau-Zemmour, de sinistre mémoire, dont la suffisance et la prétention nous avaient détourné de l'émission. Bravo à Laurent Ruquier pour son choix.

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