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"LA GROSSIERE ERREUR", film de Nicolas SARKOZY avec Rachida DATI et JF COPE

Conscient qu'il est en train de perdre, Sarkozy s'accroche avec l'énergie du désespoir à son poste.

Sa nouvelle invention consiste à vouloir trois débats et à accuser Hollande, qui les refuse, de vouloir fuir.

C'est aussi énorme que du 45 fillette. Les ficelles sont trop grosses pour que nous soyions dupes.

- Hollande a raison de refuser. D'abord parceque Sarkozy n'a aucune autorité pour convoquer Hollande trois  fois comme un conseiller d'éducation convoquerait un élève en faute. Ensuite parceque Hollande, en acceptant, se soumettrait au désir de Sarkozy et qu'il n'a pas à le faire : il a même une obligation de ne pas le faire. Après tout, Chirac avait bien refusé le débat inutile avec Le  Pen. Il était dans son droit.

- A cours d'arguments, Sarkozy a inventé ce nouveau litige, créé de toutes pièces par lui-même, pour fustiger son adversaire. En effet, il savait depuis longtemps que Hollande refusait les trois débats. Cela ne l'a pas empêché de les proposer publiquement, trompant ainsi les électeurs. Peine perdue : une majorité de français n'a aucune envie de voir Sarkozy en boucle durant trois débats télévisés. Leur vote l'a prouvé.

- Enfin il est clair que Sarkozy a besoin de temps, de beaucoup de temps pour délayer ses interminables explications en vue de convaincre de nouveaux électeurs. Ce besoin de se justifier longuement ressemble plus à un plaidoyer en sa faveur qu'à une proposition de programme.

Ne soyons pas dupes de ces manoeuvres. Il y a deux programmes, il suffit de les comparer pour pouvoir voter. Arrêtons de faire penser aux hommes politiques que nous pouvons être manipulés.

Hier soir au cours des débats, Rachida Dati a passé son temps à deformer la réalité, à donner de fausses informations, le cou tendu par la haine. JF Copé n'était pas mieux : voulant à tout prix piéger ses contradicteurs en répétant inlassablement les mêmes mots comme Harpagon dans "L'avare". Au lieu de réciter " Ma cassette, ma cassette, ma cassette ".... il harcelait : " le vote des étrangers, le vote des étrangers, le vote des étrangers " sans écouter son interlocuteur. Dati et Coppé ont donné une image désastreuse du débat politique : menteurs, haineux, antipathiques.

Dommage que Sarkozy n'ait pas mieux choisi ses défenseurs. S'il a su mettre à l'écart les brailleuses Nadine Morano et Valérie Pecresse, la relève n'est pas meilleure, et serait bien inspirée en observant la courtoisie et l'efficacité sans faille de Henri Guaino, malheureusement cantonné  dans un second rôle ou de Christine Lagarde , démissionnée pour le FMI. Les jours qui viennent  promettent d'être riches en mensonges et coups bas avec la pitoyable équipe actuelle. Vivement la fin des élections.

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